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Trail Faverges Icebreaker (28km – 1600+) : Trop court, trop vite, trop dur!

Pour ma 4ème saison de Trail, on peut dire que je fais encore et toujours dans l’original.
Deux semaines seulement après les 90km en 14h de la Maxi-Race du Lac d’Annecy, je remets le couvert ce samedi matin pour les 28km et 1600m D+ du Trail Faverges Icebreaker.
J’ai déjà couru cette course au format marathon en 2010.

Avant la course : 

Après la Maxi-Race, j’ai repris doucement la semaine suivante avec une sortie au Mont Veyrier et une autre de 50km de vélo. La semaine suivante, je n’ai strictement rien fait, à part courir dans le métro pour distribuer mes petits buffs GoodPeopleRun à la capitale.

Et puis, 3 jours avant la course, l’organisation très pro du Trail de Faverges a le bon goût d’envoyer une newsletter annonçant qu’il reste des dossards. Je me sens en forme et j’ai surtout envie d’essayer la recette grosse course + repos quasi complet + nouvelle course sur format rapide. => J’y vais!
En plus le départ est à 08h30, génial, ça fait presque une grasse mat’!

Pendant :

Plusieurs éléments que je connais au départ : ça va aller vite, dès le départ et le profil 1600m montée/1600m de descente d’une traite ne m’est pas franchement favorable… Je risque de manquer de jus mais j’espère une bonne surprise. Je vais encore me faire ratatiner par tous les mecs qui font les avions dans les descentes. Ce Trail 28km est une manche du Championnat de France de Trail Court (TTN) : de quoi t’envoyer loin dans le classement…

08h30, c’est parti. Outch, le 1er km est avalé en 4’00 » tout pile et pourtant je dois être 80 ou 100ème. Heureusement, on prend vite de l’altitude pour enchaîner 1500m de montée d’un coup. 
Ca bouchonne un peu sur les chemins étroits. Et sur les trails courts, c’est pas la bonne ambiance de l’ultra : on double n’importe comment sans s’excuser, on s’impatiente en 4 secondes… Les chemins bien boueux et glissants n’arrangent rien.
Je profite d’ailleurs d’un petit bout de descente pour glisser dans un trou et me transformer en Double-Face :).
En une heure, je suis au ravitaillement de la Sambuy. Je ne m’y arrête pas et continue progressivement la montée. Je me fais reprendre par les premiers du Marathon et ai même l’honneur de courir quelques centaines de mètres aux côtés de Dawa Sherpa. 
www.photogone.net
Encore un petit effort et nous voilà au point culminant de la course, l’épaule de Chaurionde (d’où la vue est sans doute magique, mais pour la 2ème fois en 2 participations, je ne vois que le bout de mes chaussures…), où je dois être en 60/70ème position avec 13km de montée très honorables. 
Youpi, je commence tout juste à avoir les cuissots bien confits et il reste 15km de descente technique où il va falloir tout donner. Dès le début de la descente, je me fais doubler de tous les côtés.
Je sais que je n’avance pas un caramel (quoique, avec ce rythme de descente dans un ultra, je serais au top!), j’ai mal aux jambes, pas trop l’envie de me faire mal…Je continue donc avec mon rythme de Papy et vise les 3h pour boucler la course.
La descente est pourtant très agréable, alternant passages vallonés et d’autres plus escarpés en sous-bois. On retrouve finalement la portion du départ de la course pour les 4 dernières bornes.
Je retrouve un semblant de vitesse sur la fin pour passer la ligne en 03h11 en 96ème position. A 4 minutes près, autant dire rien, j’étais 80ème!

Après la course : 

Une sortie en rythme, quasiment dans le même tempo que le Trail des Glaisins et la confirmation que ce genre de format « court » n’est pas vraiment fait pour moi… Surtout avec un tel effort dans les pattes seulement deux semaines avant! Au moins , je saurai que cette recette-là ne fonctionne pas 🙂

Contrairement à d’habitude, j’ai par contre terminé explosé, à avoir des frissons même en plein soleil. J’ai du en fait prendre un bon coup de chaud sur la fin du parcours, puisque j’ai passé le reste du WE sur le flanc… Un après-course à oublier donc!

En jetant un coup d’oeil sur les résultats et les temps intermédiaires, je confirme l’impression de ce récit…Tous ceux avec qui je suis passé au sommet ont terminé entre la 50ème et la 75ème place!

Je pense de plus en plus à m’aligner « seulement » sur le 56km à la Montagn’Hard, début juillet. Et d’ici là, je vais lever un peu le pied 🙂

Stay tuned!
Timoth

2 Responses

  1. 1600D+ d'une traite!
    Il faut en effet avoir de bonnes cuisses.
    Belle course quand même, et peut importe le classement, l'important c'est de se faire plaisir! 😉
    Bonne récup.

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