Trail du Nivolet-Revard, en touriste!

Réveil 6h : il pleut des cordes depuis la veille sur Annecy. Tout va bien, il doit y avoir un micro-climat à Aix les Bains, on y va.

14h le même jour, on arrive de 32 bornes et 1700D+ à la voiture avec Guillaume, le sourire aux lèvres. Deux erreurs dans cette phrase : le trail du Nivolet Revard fait 49km et il a fait un temps pourri toute la matinée. Et pourtant…

Le but de la journée est d’accompagner François qui court son premier ultra. Pas de dossard pour moi aujourd’hui, la distance est un peu longue pour un début de saison et j’en ai trop fait ces derniers temps.

On le pose donc à Voglans pour le départ et on file se garer à Méry (370m), point de départ de notre parcours personnalisé.

Partis en même temps que la meute, on retrouve les premiers coureurs en haut d’un mur de 1200m qu’ils ont mis un tout petit peu plus d’une heure à monter (nous, on a pris des raccourcis…). Leur rythme est impressionnant et toutes les stars sont là.

La petite bise et la température frisquette changent nos plans et on monte jusqu’à la croix du Nivolet pour se réchauffer. Passage ludique dans les échelles, puis on se fait progressivement rattraper par les concurrents. Le 100ème arrive au sommet en même temps que nous.

Zut, on a perdu 100 places en 5 km. On nous demande régulièrement si on est pas blessés. Ça se dégage un peu et la vue est sympa.

Croix du Nivolet – 1570m

Descente roulante jusqu’à la Féclaz (joli port de pêche). Il fait toujours aussi moche et pas de trace de François alors qu’on se laisse volontiers doubler depuis plus d’une heure.

Finalement, il déboule juste après le ravito et on court à peine deux bornes avec lui avant de le lâcher pour prendre un raccourci qui nous évite le Mont Revard.

Descente technique après le Mont Revard

Il nous ratrappe dans la descente finale et on l’encadre alors pour entamer une belle remontée sur près de 10 bornes. Le lapin court encore bien avec un marathon dans les pattes.

Quelques crampes et un ravito plus loin, on le laisse à Méry, 4km avant l’arrivée. Il a l’air bien requinqué.

François et moi dans la dernière portion

La voiture est toujours là. 5h15 et 32km au compteur.

Ce parcours amputé du départ et de l’arrivée était super sympa et mérite d’être revisité un jour de beau. Malheureusement, aujourd’hui, on a tout juste pu distinguer la couleur de nos chaussettes.

Un grand merci à tous les spectateurs de nous avoir pris pour des concurrents et de nous avoir encouragés tout le long! Bravo aussi à Guillaume qui n’avait jamais couru plus de 10 kilomètres!

Un peu spécial de vivre cette course en spectateur mais ça permet de voir comment les premiers courent et surtout de mesurer les écarts… Au boulot !

Stay tuned
Timoth