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Maratrail de Faverges 2010

Samedi 12 juin 2010

Avant :

Une semaine de photoshoot à crapahuter en montagne et compter les heures de sommeil sur les doigts d’une seule main… (http://peigneevbj.cluster005.ovh.net/2010/06/photoshoot-salomon-sur-le-tour-du-mon.html)

Et l’Equipe de France de foot qui décide de jouer son premier match de la coupe du monde la veille de la course. Dur dur de se préparer de la meilleure des façons pour ce maratrail de Faverges que j’avais sélectionné comme course intermédiaire en vue de la CCC.

Côté entrainement, tout va bien, pas de bobos. J’ai par contre beaucoup forcé les 15 jours précédant la course (8000 D+ environ).

Pendant : 

En fait, pour résumer, la forme n’est franchement pas au rendez-vous et c’est la première fois que je prends le départ d’une course avec la sensation d’avoir les jambes lourdes.

Pour me faciliter la tâche, j’arrive à la bourre et pars avec le gros des troupes, aux alentours de la 300ème place. Je pars donc à fond pour remonter un maximum de participants et me placer, et déjà je sens que la course va être longue.

Le départ… Je suis loin derrière… (©Alex)

La première montée est très très longue (16km; 1300D+) et nous rentrons progressivement dans la brume que nous ne quitterons plus. Je double un très grand nombre de personnes mais je suis incapable de me situer.

Dans la première montée (©Alex)

Super ambiance en basculant au sommet du télésiège de la Sambuy malgré le froid. Malheureusement les 5 km de descente jusqu’à la station se font sur une piste 4×4, l’horreur! Le moral est dans les chaussettes. Un spectateur m’annonce que je suis dans les 50, ce qui me met un bon coup de fouet!

Je suis censé retrouver Tristan pour courir avec moi au ravito de la station mais… personne! Je fais vite et je m’élance vers la 2ème montée. Là, surprise, les deux parcours se rejoignent et je perds tous mes repères. Je double un nombre incalculable de personnes dans les 8 km d’ascension; sans savoir qui a un dossard marathon ou non.

Au sommet, je me sens bien, mais, dès le début de la descente, les crampes arrivent. Un coureur que je ne remercierai jamais assez me donne un comprimé de sel. Incroyable, l’effet est quasi immédiat et la douleur disparaît. Je suis quand même très prudent et mon rythme s’en ressent. A partir de ce moment (25ème km environ), je ne doublerai presque plus personne.

La dernière côte passe tranquillement (curieusement, après 2400m D+) et je sais qu’il reste 10 bornes de descente pour rentrer à Faverges. Erreur de débutant, je ne remplis pas mon camel bag au dernier point d’eau et je finirai assoiffé. La fringale n’est pas loin non plus et je finis à l’économie.J’ai bien envie de pleurer en voyant le panneau indiquant 8,5 km de l’arrivée mais je me retiens, y’a des gens qui regardent.

Juste avant la dernière descente

Anne Bailly court à ce moment là pendant quelques mètres avec moi et prend au passage quelques photos.

Superbe panorama sur le lac d’Annecy

Je perds beaucoup de places dans la dernière descente mais ne cherche pas à accélérer, par peur des crampes; je souhaite juste finir. Les deux parcours se rejoignent de nouveau 2 km avant l’arrivée et je perds de nouveau tout repère. Je passe la ligne en 5h13 en 69ème position; 2ème espoir masculin.

A l’arrivée (©Alex)
Grosse fatigue (© Alice B.)
Podium Espoirs

Guillaume qui faisait aussi partie de l’équipe arrive 145ème en 5h39 pour son premier trail, chapeau!

Après : 

Une course très mal gérée… J’ai eu de la chance d’avoir assez de ressources pour la finir. J’ai encore beaucoup appris sur les choses à ne pas faire et vais définitivement me pencher sur les remèdes anti-crampes.

A ne pas faire par exemple; prendre le départ d’une course pareille quand on est cramé.
Ou encore, arriver en retard.
Ou aussi, boire du rouge la semaine avant la course
Ou enfin, faire comme les gens normaux et ne pas manger des barres de céréales à 1 euro les 8; ça se saurait si ça marchait.

Point positif, je n’ai eu quasiment aucune courbatures, preuve qu’à force, la récup’ est très rapide. Et puis zut, j’arrête de me plaindre, pour un deuxième marathon le résultat est quand même pas si mal. Le travail paye!

La prochaine course n’est pas encore fixée mais ce pourrait être la Montagn’hard 56 à St Nicolas de Véroce pour accumuler du dénivelé.

Sur la course :

– Super organisation, très pro. Bravo à tous les bénévoles, leur nombre était impressionnant!
– Un blâme aux bénévoles qui annonçaient trois fois d’affilée à 200m d’intervalle que l’arrivée était à 500m 🙂
– Dommage pour la descente par la piste 4×4 vers la station
– Dommage aussi pour la météo, c’était certainement très beau mais… je reviendrai!
– Matos au top, comme d’hab! Merci Salomon !

Stay tuned!
Timoth

3 Responses

  1. En effet c'est sûrement pas la meilleure course que tu aies faite! Mais bon, tu t'en tires avec les honneurs quand-même! Bravo!
    Enfin la seule course importante, elle est fin Août… c'est là qu'il faudra bien gérer!

    Bonne récup!

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