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Chamonix-Zermatt : 2 étapes et puis s’en va !


C’était prévu de longue date, cette semaine incluant le lundi de Pâques devait être celle de la mythique traversée à skis Chamonix-Zermatt. Celle de la Haute-Route historique et de ses nuits en refuge à plus de 3.000m d’altitude.

La météo en a décidé autrement, et après 2 jours de mauvais temps, notre équipe a décidé d’abandonner la tentative.

L’équipe : Antoine, Augustin, Marine, Mathilde.

Récit en photos d’une sacrée aventure…

Vendredi soir, 6 avril. Un terrible orage éclate sur Annecy pendant nos derniers préparatifs.
Le lendemain, à 8h00, le parking des Grands Montets est bien calme et le temps toujours menaçant.
Le téléphérique pour le sommet est en panne et nos 21€30 ne nous auront montés qu’à 2300m…
Nous voilà donc officiellement partis!

Courte remontée et traversée sur le glacier d’Argentière, pour attaquer la montée vers le col du Chardonnet (3321m), interminable à cause de l’altitude et du poids des sacs à dos, près de 15 kilos (et tout le matos photo…)

Au sommet, l’attente dans le froid est longue pour tirer le rappel, et le mauvais temps s’est désormais franchement mêlé à la balade. Une fois toute l’équipe en bas, direction la fenêtre de Saleinaz avec comme but du soir la cabane du Trient (3170m), toujours en ne voyant que le bout de nos spatules

Plus loin, l’orientation sur le Plateau du Trient est très difficile et nous ne trouverons le refuge qu’à 19h30, après 30 minutes à le chercher, dans le brouillard, alors que nous étions à 50 mètres à vol d’oiseau…

Exténués, la soirée est courte. Le lendemain, même topo, le brouillard domine et pèse sur le moral des troupes.
A 7h, nous sommes déjà skis aux pieds pour rejoindre Champex. 1700m de descente tout en poudreuse (probablement une des meilleures de l’année!) mais une fois de plus dans le coton.
Passage au col des Ecandies (2793m) pour basculer dans le Vald’Arpette au milieu de la descente.

Col des Ecandies (2793m)

A Champex, le bulletin météo est mauvais et la suite peu réjouissante. A priori, quasi aucune chance de rejoindre Zermatt. Marine, Mathilde et Augustin stoppent ici l’aventure. Je décide de tenter la montée à la cabane de Valsorey (3050m) avec Antoine, et d’aviser le lendemain.

Un transfert à Bourg Saint Pierre (1600m) plus loin, nous attaquons la montée dans une tempête de neige.
C’est un très long après-midi qui commence : l’orientation déjà délicate à cause du brouillard est compliquée par un nombre incalculable de traces dans cette immense vallée de Valsorey.

Nous enchaînons les montées-descentes, perdons notre chemin et nous épuisons littéralement. 5 heures plus tard, nous avons grimpé à peine 600m de dénivelé, la plupart skis sur le dos par manque de neige.

Une éclaircie nous laisse apercevoir le refuge quelques centaines de mètres plus haut… Cette fois, ça y est, on l’a trouvé! Du moins on le pense… 2h plus tard, nous arrivons au refuge…du Vélan qui n’est qu’à 2642m. Nous aurons mis 7h pour l’atteindre. La cabane de Valsorey est en face, au pied du Grand Combin.

18h30. Nous sommes épuisés et, heureusement, un coucher de soleil magnifique et un accueil des plus chaleureux viennent nous remonter le moral. Les nuages se déchirent enfin après 48h de mauvais temps.

A la tombée de la nuit, le spectacle devient carrément magique.

Je rentabilise le transport du trépied par une pose (très) longue sur le Grand Combin.

Le beau temps fait naître une belle perspective pour le lendemain, nous monterons au Mont Vélan (3727m). Tous les pensionnaires du refuge s’y rendent et le départ est fixé pour 06h15.

Lundi, 06h15. La caravne silencieuse se met en marche. Nous avons laissé du poids au refuge et profitons de sacs bien légers. Vers 8h, nous sommes au pied d’un passage bien technique à monter et redescendre, où je me ferai assurer par Antoine…

L’ascension continue sous le soleil mais le mauvais temps arrive de nouveau et le vent est de plus en plus fort. Vers 3500m, on décide de faire demi-tour pour se laisser le temps de rentrer au refuge tranquillement. Encore raté! Heureusement, la descente vers le refuge du Vélan se fait dans une super poudreuse compacte.

Je redescends ensuite sur Bourg-Saint-Pierre dans une super neige, puis skis sur le dos pendant 600D-.
Un couple de suisses me ramène sur Martigny (en Audi S3 SVP!). Train et bus.. Je suis à Chamonix à 19h.

Quasiment 30h sur les skis en 3 jours et 4500D+, et un super périple malgré l’échec du raid. Le ski est probablement fini pour 2012… Merci les copains pour cette belle aventure!

Stay tuned!
Timoth

8 Responses

  1. Pas de regrets à avoir c'est sur!
    La météo et la montagne ne voulaient pas vous emmener plus loin.
    Mais vous êtes allez suffisamment haut pour nous rapporter de magnifiques images et clore cet hiver en beauté!

  2. heu, il est magnifique bien sûr ce logo, mais ça gâche pas mal les photos là. Un peu plus petit et sur le côté peut être …

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